La Cuisine et la Pâtisserie sont un jeu d'enfants de Michel Oliver

Alors voilà j'ai fini par craquer.

Des années que je connais ce livre. 

D'abord un très vieux souvenir, petite, d'avoir vu ce livre chez mes cousines en me disant "trop de la chance".

Ensuite un autre souvenir, celui d'une de mes cousines faisant un gâteau au chocolat à l'âge adulte avec comme livre recette celui-ci. Elle l'avait gardé et emporté pour commencer sa vie de grande.

Puis une recommandation: c'est vraiment son livre de cuisine préféré... il y a d'abord La Cuisine est un jeu d'enfants, puis la Pâtisserie est un jeu d'enfants, et enfin les Confitures sont un jeu d'enfants.

Devenue maman, j'ai ajouté consciencieusement ces trois ouvrages dans la longue liste des livres qui me font envie.

Et là, furetant nonchalamment sur internet je tombe sur la nouveauté de l'automne: la réédition en livre double qui donne le titre de l'article: La Cuisine et la Pâtisserie sont un jeu d'enfants.

Aussitôt acheté, aussitôt en place en cuisine, et deux recettes testées... dont le gâteau au chocolat et son glaçage...

Donc après avoir compris que les dessins sur le côté correspondent à la liste des ingrédients (... le cerveau de l'adulte cherche parfois des trucs plus compliqués), j'ai testé la recette avec mon marmiton préféré. Pas de balance, que des cuillères ou des tasses. Des tâches faciles à partager: "je remplis la tasse et toi tu la vides dans le saladier", un moment sympa en cuisine et au bilan un très bon gâteau.

Le seul petit inconvénient: le livre est grand et lourd (puisque double)... du coup à manipuler avec un peu de précautions. Il aurait peut être été plus pratique d'acheter les deux tomes séparément...

La Cuisine et la Pâtisserie sont un jeu d'enfants de Michel Oliver chez Plon.

Notre-Dame de Paris, Victor Hugo & Benjamin Lacombe

Un petit mot sur Benjamin Lacombe, auteur et illustrateur de livres "jeunesse" et "non jeunesse", que j'ai découvert grâce à M. Souris avec Blanche-Neige.

Je suis tout de suite tombée sous le charme des dessins de B. Lacombe, très délicats, presque fragiles, et un je ne sais quoi que je sais pas très bien décrire mais qui rend le tout envoûtant. Je dirais qu'il y a un peu de mélancolie qui se dégage mais la finesse des traits et le choix des couleurs donnent un côté romantique aux dessins. 

Bref, La Petite Sorcière, les Contes Macabres sont ensuite venus remplir mes étagères puis plus récemment Ondine. 

Bien d'autres titres sont disponibles mais je voulais attirer votre attention sur un en particulier:

il y a deux ans sortait le premier tome de la version illustrée de Notre-Dame de Paris, le célèbre roman de Victor Hugo... Quasimodo, Esmeralda, Frolo, Phoebus... le Moyen-Age à Paris, vous vous souvenez? 

L'année dernière sortait le deuxième tome.

Cette année, les éditions Soleil proposent l'intégrale!

A se procurer rapidement, car d'après ce que j'ai pu lire, les tomes 1 & 2 seuls sont épuisés...

Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, illustré par Benjamin Lacombe aux éditions Soleil, collection Métamorphose.

Quelques liens ci-dessous pour la balade graphique:

- Le blog de Benjamin Lacombe
- Blanche-Neige des Frères Grimm chez Milan Jeunesse
- Les Contes Macabres de Edgar Allan Poe chez Soleil, collection Métamorphose
- La Petite Sorcière (dans le coffret Généalogie d'une Sorcière) chez Seuil Jeunesse
- Notre-Dame de Paris chez Soleil

Le Mystère Sherlock de J.M. Erre

Une des lectures de l'été. Pas la meilleure.

Raison du choix: parue en février 2012 chez Buchet-Chastel, repéré dans Lire et dans le choix des libraires, avait l'air sympa. Sorti en poche en juin, je me suis dit "pourquoi pas?".

La note: j'hésite entre ✒ et  ✂

L'histoire: un hôtel isolé en Suisse, un professeur spécialisé en S. Holmes qui part à la retraite, dix candidats pour sa succession (une chaire à la Sorbonne) et puis des morts.

Commentaire perso: que dire? déception, agacement, énervement? Je n'ai pas été du tout sensible à la drôlerie dont parle Lire, j'ai même trouvé ça un peu lourd. L'énigme reprend celle des 10 Petits Nègres d'Agatha Christie, et comme je garde un mauvais souvenir de ce roman, ça n'a pas arrangé le cas du Mystère Sherlock. Je reconnais qu'il y a un vrai travail de documentation sur Holmes dans ce bouquin, mais ça n'a pas suffit à me faire esquisser le moindre sourire. Bref, la critique de Lire parle de parodie, d'ambiance loufoque, c'est sûrement vrai mais j'ai dû passer complètement à côté.

Ci-dessous les liens de critiques:

Critique Le Figaro
Fiche le choix des libraires
Critique Lire

Pawnee de Patrick Prugne

Après Canoë Bay et Frenchman, voici, j'en suis sûre, la prochaine BD qui finira sur les étagères de Steph:

Des dessins et des couleurs magnifiques, c'est la suite de Frenchman, l'histoire d'Alban, jeune paysan qui rejoindra les rangs de l'armée de Bonaparte et partira en Lousiane, tout juste cédée aux américains, pour assurer la "pacification" dans les contrées sauvages... et c'est le début de l'aventure.  

Dans Pawnee, Alban est porté déserteur et partage la vie des indiens Minetaree... je n'en dis pas plus, c'est extrait d'un site de vente de livre en ligne. 

Ce que je peux vous raconter c'est que j'avais offert Canoë Bay (un one-shot) à Steph pour Noël il y a deux ou trois ans, et qu'elle avait été sous le charme de l'histoire et des dessins, du découpage, des vues, etc. Puis Frenchman, qui l'a ravie aussi. Bref, pour en parler, c'est à elle qu'il faut s'adresser.

Mais pour en savoir un peu plus cliquez en dessous:

Site de Patrick Prugne
Expo Patrick Prugne à la Galerie Daniel Maghen

Pawnee de Patrick Prugne aux éditions Daniel Maghen.

Un été sans les hommes de Siri Hustvedt

Alors ce bouquin je l'avais repéré dans divers magazine lors de sa sortie en 2011, mais comme à chaque fois, le temps de lire les autres, les mois ont passé (filé même) et j'ai fini par attendre la sortie en poche en mai dernier.

Raison du choix: de bonnes critiques à sa sortie, la curiosité pour cet auteur qui est la compagne de Paul Auster, le titre....

Note: ✒✒✒

L'histoire: Mia, la cinquantaine, poétesse, subit la "Pause" imposée par son mari Boris. Après ce qu'on pourrait nommer un "pétage de plombs", Mia quitte New-York pour se réfugier/reposer non loin de sa mère dans le Minnesita. Mia rencontre alors différents personnages féminins, allant du groupe de veuves de la maison de retraite, à la voisine jeune mère de famille, en passant par ses élèves de 13 ans du cours de poésie.

C'est l'été, et les hommes sont absents.

Commentaire perso: au début, j'ai mis un peu de temps à me plonger dans l'histoire, lisant par intermittence sans pour autant lâcher l'histoire, car on s'attache à Mia et on veut comprendre ce qui s'est passé, et comment elle va se reconstruire. A mi-chemin entre le roman, l'essai (certains paragraphes prennent des allures de thèse sur la condition des femmes) et le journal intime, l'auteur jongle entre les personnages féminins, tous très riches et très différents, qui nourrissent Mia et qui vont indirectement l'aider à se retrouver. Bref j'ai beaucoup aimé.

Difficile d'écrire mieux que certaines critiques que j'ai lu, alors voici quelques liens pour celles et ceux qui aiment lire toutes les critiques avant de lire:

Un été sans les hommes de Siri Hustvedt chez Actes Sud.

Critique Télérama

Critique Le Monde

La Chanson de la Petite Bête de Antonin Louchard

C'est l'histoire d'une petite histoire, découverte l'année dernière dans Tralalire.

C'est l'histoire d'une petite bête, même si visuellement la petite bête me fait penser à un bonhomme "Pain d'Epice".

C'est l'histoire d'une petite bête qui fait de la musique.

C'est une histoire qui fait des bruits (badaboumboumboum ou encore balalalali).

C'est une histoire pour les petits.

C'est une histoire amusante à raconter, répéter, bruiter, mimer et recommencer.

C'est une histoire qui est maintenant rééditée en version cartonnée chez Bayard.

C'est une histoire recommandée.

Prix Printemps 2013

En attendant les futures parutions de la rentrée littéraire 2013, voici une petite sélection des livres récompensés récemment, c'est à dire au Printemps.

Ci-après donc: le prix Françoise Sagan, le prix Arsène Lupin, le prix de la Closerie des Lilas, le prix Tam-Tam et le prix Sorcières.

Le prix Françoise Sagan a été créé en 2010 par le fils de Françoise Sagan. Il récompense chaque année un roman écrit en français publié depuis l'automne précédent, en essayant de mettre en valeur un auteur n'ayant pas reçu d'autre prix littéraire la même année (source: site internet Françoise Sagan).

L'édition 2013, récompense donc Olivier Bouillère pour Le poivre, édité chez P.O.L. Dans ce deuxième roman, l'auteur évoque Lorraine Ageval, une ancienne vedette (oubliée) du cinéma,  qui passe l'été chez des amis d'enfance après l'échec de son mariage... 

Pour lire le résumé et/ou un extrait, il suffit d'aller sur le site de l'éditeur en cliquant ici.

Le prix Arsène Lupin récompense un roman policier, original mais qui perpétue l'esprit de Maurice Leblanc. Ce prix, un peu plus vieux (2006!), a été remis pour sa huitième édition à Patrick Raynal pour son roman Au Service Secret de Sa Sainteté  chez l'Ecailler. Ce polar met en scène le Père Swift, ancien militant d'extrême gauche déclaré mort par la CIA, devenu prêtre, devant quitter sa paroisse du Burkina Fasso, suite à une convocation du Saint-Siège. Les ennuis vont commencer...

Pour un résumé et/ou un extrait, c'est ici.

Le prix de la Closerie des Lilas, créé en 2007, a pour ambition de récompenser la littérature féminine. Cette année c'est Alice Zeniter qui a reçu cette récompense pour Sombre Dimanche, l'histoire d'une famille hongroise vivant à Budapest dans une maison au bord des rails, de génération en génération...

A noter que ce livre a aussi reçu le prix du Livre Inter et le prix des Lecteurs de l'Express.

Pour plus de détails, cliquez ici ou là.

Passons maintenant à la lecture jeunesse avec le prix Tam-Tam, décerné au Salon du Livre Jeunesse de Montreuil. Ce prix existe depuis 1995 et est organisé en partenariat avec les magazines jeunesse du groupe Bayard Presse.

Cette année, c'est La Folle Semaine de Clémentine de Sarah Pennypacker et Marla Frazee chez Rageot Romans qui a été élu "roman préféré des enfants".

Je vous cite le petit résumé trouvé sur le site de l'éditeur:  Clémentine, 8 ans, sait s’occuper : elle aime taquiner son petit frère, faire s’envoler les pigeons de son immeuble, se promener en ascenseur ou essayer vingt-neuf fois des échasses... Mais, cette fois, la semaine commence mal pour Clémentine : elle a aidé son amie Margaret à se couper les cheveux et le résultat est horrible ! Les deux amies se fâchent…

Pour lire les premières pages, cliquer ici. (8 ans et plus)

Enfin, un prix plus "local" (enfin pour certaines personnes) remis à la Fête du Livre Jeunesse de Villeurbanne: il s'agit du Prix Sorcières, créé en 1986, remis par l'association des libraires spécialisés jeunesse. Plusieurs catégories existent, mais je ne citerai que celle du Roman "Juniors".

C'est donc Black Out de Brian Selznick chez Bayard Jeunesse qui remporte le prix cette année. Il s'agit d'un roman graphique racontant deux histoires (celle de Ben dans Minnesota, celle de Rose dans le New Jersey) à deux époques différentes (1977 et 1927), l'une sous forme d'images, l'autre avec des mots. Les deux personnages semblent indépendants mais pourtant ils sont passés par les mêmes endroits...

Pour le résumé complet, tout est là. (9 ans et plus)

Pour compléter la sélection, un petit article complémentaire, ici.