"Jeune inspecteur (de la voie) des C.F.P., (Chemins de fer péruviens), je cheminai le long de la ligne transandine, qui grimpe sous un soleil écrant, qui grimpe vraiment très haut... Soudain, je découvris un marinier barbu qui se débattait au milieu d’un buisson d’épineux, alors qu’un grand ’plouf’ suivi d’un énorme ’splash’ se firent entendre au pied d’un vertigineux viaduc tubulaire. Quelques secondes plus tard, ce fut le fracas catastrophique d’un wagon fou qui s’écrasait en contre-bas du talus.... Au fond du canon, un petit homme à la tête ronde et blonde barbotait avec son chien.....
Je venais de découvrir Tintin, sa houpette, et ses culottes de golf (comme celles que je portais en hiver, mais sans les chaussettes blanches), qui m’entraina irrésistiblement jusqu’au tréfond d’un temple enfoui et oublié, celui du Soleil, au cours de péripéties toutes plus aventureuses les unes que les autres. Ce fut mon premier album Tintin, « prix » obtenu à l’Ecole primaire de la Rue Madame (6°) en fin d’année scolaire 1949 ou 50, après avoir raté le jour de la distribution officielle (....déjà très distrait ce petit!).
Cette histoire péruvienne me laissa longtemps plongé dans de multiples incompréhensions : rôle des savants torturés cycliquement dans leur clinique ?- l’envoutement ?- les temples incas ?- persistance d’une tribu pré-colombienne avec ses rites sacrificiels ? La lecture des 7 Boules de Cristal, plus tard, m’éclaira quelque peu. Mais j’avoue que ce n‘est qu’après bien des années que je réalisai la supercherie de Tintin découvrant la date et l’heure de la prochaine éclipse de soleil dans la boulette de papier-journal que Milou voulait déchirer à pleines dents.
Bref, après d ‘innombrables lectures et relectures, et l’acquisition de la collection complète des albums, il me faut reconnaître que cette histoire n’est pas ma préferrée. Le fil conducteur reste très ténu et les situations invraissemblables par top fréquentes.La Syldavie, le Pays de l’Or noir, Coke en stock me semblent mieux construits et conservent toutes mes faveurs..."
Signé le Goupil, l'Ecureuil et le Calame (plus connu dans le rôle du papa de la Souris...)
Goupil et Calame, j'avoue que je n'y comprends rien ! il nous faut des explications !
RépondreSupprimerChacun connait l'adage:"si tu n'es pas le plus fort, sois le plus rusé". Un vieux Lion déplumé, devant la décrois-sance de ses forces, ne peut qu'être inspiré par Maitre Vulpes vulpiculus,devenu Goupil,puis Renard après le suc-cès,au Moyen-age, du célèbre Roman. L'Ecureuil avec ses joyeuses cavalcades,ses pitreries et son sens de l'écono-mie, n'est-il pas le plus rusé pour affronter l'Adversité?
SupprimerEnfin, pour rédiger et transmettre des souvenirs que d'aucuns datent presque de l'Antiquité,le roseau acéré que les Scribes de Haute-Egypte usaient sur papyrus et parchemin, s'impose tout naturellement!
Et bien, LyonSourisPlume et GoupilEcureuilCalame, quel programme! Du roman de Renard, je ne connais rien, ni que les lions pouvaient avoir des plumes d'ailleurs! Encore quelque chose de nouveau à découvrir, c'est plutôt chouette ! Merci !
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