Les Doigts qui Rêvent

Grâce à Stéph qui écoute régulièrement la radio, le LSP à découvert l'existence des Editions Les Doigts qui Rêvent, présent récemment au Salon des livres de Paris.

Les Doigts qui rêvent est une maison d'édition au statut d'association loi 1901 qui se consacre à la création de livres à toucher illustrés pour les enfants mal voyant. En 1993, cette association propose pour la première fois en Europe un album illustré par des textures qui sera édité à 100 exemplaires.

Le financement de tels livres est chose difficile car le coût de production est élevé (110€ par album environ) et l'association fait donc appel à des mécènes. Pour ceux qui seraient intéressés, il est possible de faire un don sur le site de l'association.

Le catalogue recèle de véritables trésors: livres textiles pour apprendre à compter, livres en braille pour apprendre à lire,  livres-pliages à la manière des origamis...

Site internet les doigts qui rêvent

Quais du Polar

Vous cherchez une occupation pour le week-end du 31 mars? J'ai trouvé pour vous: le festival Quais du Polar à Lyon.

Non seulement vous aurez la chance de mener une vraie enquête policière dans les rues de la ville, mais en plus vous pourrez rencontrer des auteurs de policiers en vogue (ou pas) dans la Grande Librairie du Polar.

Attendus cette année (entre autres): Arnaldur Indridason, Patricia McDonald, Michael Connelly, Thomas H. Cook et bien d'autres.

Il y aussi des conférences pour les plus passionnés, mais l'enquête risque de durer suffisamment pour occuper une bonne partie de la matinée-journée (tout dépend de l'heure à laquelle vous vous lèverez).

Donc on retient: le 30 mars: arrivée à Lyon, le 31 mars vers 10h: démarrage de l'enquête (9h30 serait mieux), puis découverte des nouveautés "polar". Le 1er avril, tirage au sort des gagnants de l'enquête (en jeu, des livres). Pas mal non?

NB: à la différence de la fête du livre, le LSP a déjà participé à l'enquête!

site internet Quais du polar

Marion Duval de Yves Pommaux

L'anecdote ne sera pas forcément palpitante, mais un jour que j'allais acheter du poisson aux halles (le détail a son importance géographique), je me suis arrêtée devant la librairie du Tramway (vitrine souvent très intéressante pour le LSP) qui proposait gratuitement différents prospectus: notamment le catalogue des éditions Bayard. Pour ceux qui l'ignore, Bayard possède les fameux périodiques pour enfant Pomme d'Api, Astrapi et Okapi, sans oublier J'aime Lire, etc. Bref, mais Bayard édite aussi des livres, et souvent on retrouve les histoires parues dans les revues (c'est le cas des Mots de Zaza par exemple). Ni une ni deux, je prends ce catalogue et le feuillette en rentrant... et là c'est le choc: 

"Bon sang ça existe encore!" m'écriais-je, et reprenant "j'adorais ces histoires quand j'étais "jeune"!!!!", puis "j'avais complètement oublié! c'est fou!"

Je parlais bien sûr des aventures de Marion Duval, jeune fille d'une douzaine d'année, jouant du violon si je me souviens bien, et se retrouvant au coeur d'enquêtes policières qui se finissent bien. Je pense qu'il s'agit d'une des premières BD différente de Tintin et Astérix que j'ai lu. J'avais franchement complètement oublié cette série jusqu'à ce fameux jour de pêche, mais je me souviens désormais que j'empruntais ces BD à la bibliothèque et que ça me faisait rêver. A l'époque il devait y avoir 6 ou 7 titres différents (Attaque à Ithaque, le Scarabée Bleu), j'ai vu qu'il y en a une vingtaine maintenant, le dernier sorti se nommant Mystère au Pré-Chabert, chez Bayard donc.

Evidemment, le public des 7-11 ans d'aujourd'hui n'a peut être pas les mêmes goûts qu'il y a 10 20-25 ans (aïe), mais... mais pourquoi pas en fait?

Un Eté à Cold Springs de Richard Yates

Je ne sais pas si vous vous souvenez mais l'année dernière le Lion la Souris et la Plume avait fait un petit article sur Easter Parade de Richard Yates chez Robert Laffont (collection Pavillons). En effet, depuis que Sam Mendes a adapté Revolutionary Road (La Fenêtre Panoramique chez nous) dans le film les Noces Rebelles, l'auteur américain un peu oublié jusqu'alors est redevenu à la mode.

J'ai lu Revolutionary Road (et oui en V.O.! un niveau d'anglais un peu élevé pour moi, car même si j'ai compris en gros l'histoire, je n'ai sûrement pas capté tous les détails de l'histoire). Stéph a lu Easter Parade et dans mon souvenir, il me semble qu'elle avait bien aimé (même si comme pour Revolutionary Road l'histoire n'est pas très guillerette).

Pour vous donner une idée sur le style de Yates, voici un commentaire d'un libraire Fnac: "Contemporain de Fitzgerald et T.Williams, R.Yates décrit dans ses romans l'univers implacable de la classe moyenne des années 40 et 50. Ses personnages sont voués à l'échec ou soumis au passage du temps et de l'arrivisme de leur entourage, les empêchant de gagner en autonomie et de prendre leur indépendance." 

A l'automne dernier, Robert Laffont a édité le dernier roman de Richard Yates (même si l'auteur est mort en 1992!), Un Eté à Cold Springs. Je vous renvoie aux différents articles ci-dessous pour en savoir plus sur l'auteur et sur le livre.

Article les Noces Rebelles - Allociné
Le Cahier Livres - Libération - Richard Yates
Commentaire Robert Laffont
Critique Télérama
Critique l'Express / Lire

Salon du Livre de Paris

Vous aurez sans doute deviné que je ne suis finalement pas allée à la Fête du Livre de Bron, donc mon idée fixe de vous envoyer dans un salon du livre n'est pas très crédible....

Mais quand même, il est important de noter que le week-end qui arrive voit s'ouvrir le salon du Livre de Paris 2012, avec à l'honneur (entre autres):

- la littérature japonaise,

- Moscou, ville invitée,

- la culture Manga.

Ca commence donc le 16 mars (comme par hasard...), et ça se passe à la Porte de Versailles, pavillon 1. Petit point négatif par rapport à Bron: c'est payant (9,50€) et il ne semble pas y avoir de crèche pour les 0-5 ans (c'est la maman qui fréquente les librairies avec une poussette qui parle).

Pour le reste, voici un lien:

site du Salon du Livre

Les Séparées de Kéthévane Davrichewy

Voici un livre que j'ai repéré il y a quelques semaines et que j'ai ajouté dans ma "wish-list" pour plusieurs petites raisons:

1) le résumé m'a l'air tentant: je reprend le mini-résumé de Télérama
Les destins de deux amies liées comme des sœurs, puis devenues ennemies, au coeur d'un roman à mi-voix, intimiste et sensible
2) ce roman a été sélectionné pour  le prix France Culture / Télérama
3) d'après la revue Lire, le livre a un bon succès (rupture de stock une semaine après la publication, l'émission la Grande Librairie ayant déclenché le bouche-à-oreille) et lui offre une double page dans le numéro de mars 2012
4) c'est aussi un coup de coeur des vendeurs Fnac
5) j'aime bien le design de cet éditeur et je ne possède encore aucun livre de cette collection (et oui les apparences...)

Critique Télérama
Critique François Busnel - l'Express/Lire
Critique le Figaro

Le livre des Bruits de Soledad Bravi

 Il fait partie des livres ayant appartenus à mes neveux et que miss J a récupérés. Chaque page illustre un bruit, les plus retenus étant la vache, le serpent, le canard (les classiques), mais aussi la montre (la page préférée) et la prise électrique (ça fait du bruit ça?). À noter que lorsqu'on lit ce livre on se sent aussi perdue que Florence Foresti dans ce fameux sketche où  elle cherche à imiter un renard pour sa fille.

 puis  !

  

Un livre sympa à raconter surtout quand on se répète avant que le ridicule ne tue pas: imiter fidèlement un mouton puis une chèvre sans se tromper entre les deux relève certaines fois du défi...

Mais l'histoire ne s'arrête pas là.

L'autre jour en pause déjeuner la conversation s'est arrêtée sur les livres pour enfants, et je cite avec une collègue (qui avait gardé Miss J la veille) le fameux livre des bruits de Soledad Bravi. Une autre collègue me dit "mais oui, c'est un livre carré assez épais avec plein de bruits illustrés", je réponds "oui c'est lui". Et elle qui enchaîne: "mon fils ne retient que le bruit de la prise électrique". Une collègue n.4 nous regarde bizarrement, et semble nous soupçonner de sombrer dans la folie car à priori les prises  ne font pas de bruit, et nous demande discrètement "les prises?", et nous, en choeur, adultes sérieuses que nous sommes avons répondu: "bah si, la prise elle fait "noooon!""!!!

Des Vies d'Oiseaux de Véronique Ovaldé

Anne-Emilie nous livre quelques mots sur le dernier roman de Véronique Ovaldé.

Raison du choix: parce que j'avais vraiment apprécié son précédent roman, Ce que je sais de Véra Candida.

Note: ✒✒

Histoire: 4 personnages: Vida, Taïbo, Paloma et Adolfo. Des maisons vides, telles des tours d'ivoire, un couple de squatteurs, un flic curieux et patient, une mère et une fille ne se comprenant pas, un jeune homme fuyant ses origines...

Commentaire: ce roman reprend un peu le même décor imaginaire de Ce que je sais de Véra Candida, qu'on situerait volontiers en Amérique Latine. Passé cette similitude, le livre m'a semblé moins dynamique que le précédent, avec des personnages un tantinet moins passionnants. Sur ce point, le roman m'a donc un peu déçu. Cependant, on suit pourtant facilement l'histoire de ces quatre personnages, on se laisse embarquer dans ce pays chaud et moite, et le roman se lit vite. Distrayant mais pas transcendant. Je mets quand même deux plumes! 

Pour compléter, voici deux liens vers des articles sur ce livre.

Critique Télérama

Critique l'Express/Lire