lundi 2 juillet 2012

La mort s'invite à Pemberley de P.D. James

Une lecture de Stéphanie... qui inaugure la catégorie "1 plume" (livres "mouais")...

Raison du choix: découvrir une ''suite '' d'un des livres que j'ai lu 18 fois, ET l'auteur PD James

Note: ✒

L'histoire: la félicité d'Elizabeth Darcy, heureuse mère de deux enfants, nouvelle maîtresse du domaine de Pemberley, se trouve menacée, quand soudain, la veille du bal d'automne, un drame contraint les Darcy à recevoir sous leur toit la plus jeune soeur d'Elizabeth et son mari, que leurs frasques passées ont rendu indésirables à Pemberley''.

Commentaire perso: de deux choses l'une : vous avez lu et relu l'oeuvre de Jane Austen et particulièrement le fameux ''Orgueil et Préjugés'', certaines pages en sont même abimées. Alors, ne lisez pas ce livre, et pour connaitre PD James, choisissez en un autre. En effet les références et les interprétations de PD James au roman de J. Austen sont trop appuyées et l'emportent sur la découverte de cette fastidieuse suite. PD James n'est pas Jane Austen. A vouloir trop évoquer Jane Austen, on ne découvre pas non plus PD James.

De deux choses, l'autre : vous n'avez jamais entendu parler de Jane Austen : alors vous découvrirez une société anglaise du début du 19ème siècle, finement décrite, et deux histoires dans un seul roman, l'intrigue policière passant malheureusement au second plan.

Le côté positif, c'est que j'ai attaqué une 19ème lecture de certains passages du roman de J. Austen, dont j'apprécie les petites pointes piquantes que l'auteure et/ou les personnages échangent témoignant d'une superbe critique des conventions de la société bourgoise anglaise de ce début du 19ème. Mais peut-être aurons-nous d'autres occasions de parler de Jane Austen et de l'influence de '' Orgueil et Préjugés'' sur des romans plus contemporains.

La mort s'invite à Pemberley de P.D. James chez Fayard

1 commentaire:

  1. J'ai sûrement plus aimé que toi mais c'est vrai que ce ne fut pas un coup de coeur comme tous les articles élogieux me laissaient espérer!

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